Le sociologue Michel Maxime Egger dénonce l'hyperconsommation. Pour en sortir, il appelle à des changements structurels mais aussi à une transition intérieure. Interview
«C’est maintenant le temps d’être des «éternellement vivants» plutôt que des morts-vivants, des somnambules de la relation et des engourdis de la consommation.» (Francine Carrillo, 2014, p.47)
« Va-t-on arrêter ces élevages concentrationnaires de poulets et de porcs ? En un mot, va-t-on devenir lucide et responsable plutôt que des pompiers indifférents aux départs de feu ? Nous faisons tous partie d’un vivant en équilibre, et le détruisons avec mépris par notre appétit de consommation sans limites. »
Article cité dans cette méditation du pasteur Christian Vez : https://www.egliseouverteechallens.ch/meditations/12-qui-nous-vaccinera-contre-nous-memes
« L’avidité des humains et leur confiance aveugle dans des solutions technologiques pour pallier leurs méfaits - telles que les vaccins - ne peuvent en effet que les conduire de catastrophes en désastres.
Mais cette avidité vient elle-même de leur fâcheuse tendance à croire qu’en accumulant leurs avoirs, ils augmenteront leur être, et accéderont de cette manière à une forme d’immortalité. On a beau savoir que le salut et la vie éternelle proposés par l’Evangile se trouvent aux antipodes de cette addiction consumériste, personne n’échappe à ce paradoxe : même si nous aspirons à une vie simple, allégée de ce qui l’étouffe et la menace, nous ne pouvons que très difficilement nous extraire du système économique infernal dans lequel nous vivons presque malgré nous. »
Jean Martin souhaite que les restrictions actuelles nous fassent réfléchir à d'autres manières de vivre et de consommer.